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Le Bertyblog

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Passionné de comics et de cinéma, geek à ses heures, sportif dans une autre vie, Le Berty aime poser un regard amusé sur le monde qui l'entoure. Et c'est pas toujours facile...


Piranha 3D - (Même en 3D, une daube reste une daube)

Publié par Le Berty sur 7 Septembre 2010, 17:28pm

Catégories : #Sur les écrans de ma vie

http://1.bp.blogspot.com/_y3n-JwD9lEc/TD0tW3g6lbI/AAAAAAAAABc/pDDbZ4ApOzM/s1600/Piranha+3D.jpgC’est la rentrée, le soleil est déjà en vacances depuis longtemps, on va bientôt devoir officiellement travailler jusqu’à en crever. Globalement, le bilan est quand même négatif. Et comme si cela ne suffisait pas, la reformation des Beatles semble de plus en plus compromise. Un bon gros film qui tâche semble la seul chose capable de remonter le moral bien atteint du Berty. Ça tombe bien PIRANHA vient de sortir. Allez hop, comme dirait Achille Talon, direction le ciné. Passé le fait que j’ai mis du temps à comprendre que cette fichue borne ne me délivrerait pas de ticket en raison du surcoût de la location des lunettes 3D (le truc du moment pour faire cracher le pigeon…), je pénètre dans la salle.

 

Autant le dire tout de suite, je me suis vite accroché à mon siège, me trouvant quand même idiot de sursauter chaque fois que le réalisateur l’avait prévu. Les ficelles sont grosses mais elles marchent à fond et la tension s’installe. Après une scène d’ouverture hyper référencée (Richard Dreyfuss, héros des Dents de la Mer, après avoir échappé au gros poisson, se fait boulotter par les petits), la mise en place obligatoire laisse présager d’un bon film bien flippant comme Aja avait déjà su faire avec son remake de La Colline a des Yeux. Las, la suite est une succession de déceptions qui finit par anéantir tout l’intérêt que l’on pouvait porter au film.

 

Sans aucun scénario (les Piranhas sont là depuis deux millions d’années mais n’avaient pas trouvé la sortie de leur grotte avant, il faudra se contenter de ça comme explication…), Alexandre Aja n’a rien à raconter donc il doit montrer. Entre le spring break et un tournage de porno, il décide de montrer beaucoup de chair. Beaucoup trop, même si le film est un défilé de canons en bikinis. La scène des deux filles nageant nues sous l’eau, trop longue, illustre parfaitement la seule solution de replis du réalisateur. Balancer la purée en espérant que personne ne voudra rester après le câlin. Si es premières attaques des poissons peuvent faire sursauter, l’assaut final, gore au premier degré, ne fait que faire bailler. Quant à la fin, elle est tellement mauvaise, du genre « bon, ben faut quand même penser à le finir ce film », que la lumière se rallume dans l'indifférence la plus totale et que l’on se demande si finalement, le truc le plus flippant dans ce film ne serait pas d’avoir assisté à la damnation d’Aja en direct. Je lis un peu partout que le film est bourré de second degré et de plusieurs niveaux de lecture. Désolé, mais je n’ai rien vu de tout ça. A moins que ce ne soit au moment où une vilaine bébête vient se planter face caméra pour régurgiter une bite à moitié digérée… Dans La Colline a des Yeux, je suis d’accord. Là, il faudra m’expliquer…

 

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