Clark Kent ou Peter Parker ? Choisissez votre camp.

Back to the web ! Bon, c’est pas tout ça mais il y a une vie en dehors de la toile. Entre une escapade avec sa chérie et la confirmation qu’il restait un Peter Parker du journalisme, le Berty a eu peu de temps libre. Peter Parker ? Je m’explique. L’information est une vocation, clame actuellement une campagne de pub sur les bus parisiens. Dans mon cas, la vocation est venue en lisant des comics. De Clark Kent à Peter Parker, le journalisme avait la côte auprès des super-héros. Il y avait aussi la possibilité de devenir multimillionnaire comme Bruce Wayne ou Tony Stark, mais, gamin, je ne trouvais pas ça glamour. Qu’est ce qu’on est con quand on est gamin !

Bref, un Clark Kent est un journaliste qui présente bien sur lui et accessoirement à a télé. Il occupe une position enviée dans sa rédaction, possède un domaine d’expertise qui lui est propre et surtout un CDI. Le Clark Kent est un titulaire et envisage les fins de mois avec le calme d’un sentaï japonais. Il a la classe, il le sait et il en profite bien. La preuve, à la fin il épouse Loïs Lane. A l’opposé de l’échelle des valeurs journalistiques, il y a le Peter Parker. Celui qu’on appelle toujours au dernier moment. Celui qui doit batailler pour placer un article et surtout la fermer quand on lui fait des remontrances. Celui qui n'a pas de bureau propre et à qui on demande toujours ce qu'il vient faire là quand il vient bosser. Celui qui n'aura jamais de carte de parking. Vous l’aurez compris, le Peter Parker est un pigiste et pour lui, les fins de mois commencent le 7. Et son mariage est carrément effacé par Mephisto...

Heureusement que UGC a inventé le système des cartes pour permettre à tus les Parker de la terre de s’enfermer dans des salles obscures à moindre frais. Et, non, il n’y a aucun sous entendu ans cette phrase. Heureusement aussi car il n’y a pas que des chefs d’œuvres à se mettre sus la dent ces derniers temps.

DES HOMMES ET DES DIEUX fera pourtant sûrement partie de cette catégorie. Quand deux millions de personnes font un triomphe d’un film, on se sent un peu bête d’avoir pensé à la liste des courses pendant la projection. Bien resté en dehors du film le Berty ! Bien sûr, la fin est magnifique avec une scène ahurissante (le dernier repas, comme par hasard), mais l’ensemble m’a laissé dans l’indifférence la plus totale.

 J’ai honte mais je suis allé voir RESIDENT EVIL – After Life. Bon, c’était ça ou Mange, Prie, Aime. Là, vous m’aurez pardonné, ou pas. Le premier opus n’était pas terrible. Le deux était mon pire film de l’année. Le trois, j’ai fait comme tout le monde, je n’y suis pas allé. Alors celui-là ? Bien foutu en terme d’image avec une Mila Jovovic qui vieillit bien mais un scénario mal foutu et inintéressant au possible. Hormis quelques moments flippants et de gros emprunts à Silent Hill, rien à se mettre sous la dent.

En revanche, THE TOWN vaut largement le déplacement. On peut lire partout la comparaison avec HEAT. Si le monument de Michael Mann n’est pas égalé, Ben Affleck n’en est pas loin. A l’ancienne, il colle à ses personnages et livre un film nerveux et sec. Si l’histoire de destin en marche est un peu déjà vue, l’apport romantique et l’attachement aux lieux apporte un éclairage nouveau. Affleck confirme derrière la caméra qu’il vaut mieux que ses rôles de benêt dans les grosses productions de studio.

J’avais découvert il n’y a pas si longtemps le superbe MORSE. Un film de vampire à l’opposé de ce que peut être TWILIGHT. LAISSE-MOI ENTRER en est le remake US. Un an après a sortie de l’original, était-ce bien nécessaire. Pas vraiment dans la mesure où le film est un décalque parfait du matériau de base. Au mieux, la relation entre la « jeune » vampire et son gardien est plus approfondie. Au pire, quelques effets gores ajoutés sont inutiles. Le casting est excellent et permet de retrouver la charmante Chloé Moretz qui volait toutes les scènes dans KICK-ASS et qui semble promise à un bel avenir. L’intérêt principal est d’offrir plus de visibilité à une histoire dont la version suédoise n’avait pas attiré beaucoup de spectateurs. Et pourtant, justement, quelle histoire.

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