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Passionné de comics et de cinéma, geek à ses heures, sportif dans une autre vie, Le Berty aime poser un regard amusé sur le monde qui l'entoure. Et c'est pas toujours facile...


STAR WARS - Le Réveil de la Force - L'avis du Bertyblog

Publié par Le Berty sur 16 Décembre 2015, 14:08pm

Catégories : #Sur les écrans de ma vie

STAR WARS - Le Réveil de la Force - L'avis du Bertyblog

LE REVEIL DE LA FORCE s’est enfin dévoilé. 10 ans après LA REVANCHE DES SITHS, J.J. Abrams offre aux fans de la saga l’épisode qu’ils attendaient depuis 1983. La réussite n’est pas loin d’être totale.

Après l’explosion de joie avec l’annonce de la relance de la saga STAR WARS au cinéma avec J.J. Abrams aux manettes du septième épisode, était venue la période des doutes. Certes, Abrams avait su donner un sérieux coup de jeune à une autre franchise des étoiles (STAR TREK), avec beaucoup de réussite. Mais STAR WARS… Il y a tellement de gardiens du temple que c’était risqué de s’y frotter. Mais qu’il a bien fait de se refuser le simple plaisir de découvrir le film en salle pour endosser le costume du réalisateur du film le plus attendu de l’année (de la décennie ?).

Bien accompagné par Lawrence Kasdan (L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE) au scénario, Abrams livre tout simplement le film qu’on était en droit d’attendre depuis 1983 et la fin du RETOUR DU JEDI. L’histoire continue presque là où elle s’était arrêtée et cela permet de donner au film une puissance émotionnelle que la première trilogie n’avait pas eu le temps d’acquérir et que la prélogie ne pouvait tout simplement pas s’offrir. Le retour du casting original n’est d’ailleurs pas étranger à la constante émotion qui étreint le spectateur tout au long des 2H15 que dure LE REVEIL DE LA FORCE. 30 ans ont passé depuis la chute de l’Empire. Les fans ont vieilli, les acteurs aussi. Les personnages aussi. La force du scénario est de ne pas chercher à nous les montrer tels qu’ils étaient dans nos souvenirs, mais comme ils sont au moment où on les retrouve. La force d’Abrams est de s’attarder avec tendresse sur les rides et les cheveux blancs, sans jamais chercher à en rajouter.

2015 oblige, le rythme est trépidant. Le film démarre au quart de tour et ne connaîtra jamais le moindre temps mort. La caméra d’Abrams n’est pourtant jamais frénétique. Au contraire, le réalisateur parvient à faire la synthèse de son cinéma avec celui de George Lucas. De nombreux plans ou transitions renvoyant directement aux tics de réalisation du père de la saga. Surtout, fort d’un scénario tendu et dense qui convoque le meilleur des épisodes IV et V, Abrams ne cherche jamais à en faire trop. Effectivement, il n’y avait pas besoin.

Le scénario, revenons y, est d’ailleurs la pierre angulaire de la réussite quasi totale du film (mais ne devrait-ce pas toujours être ainsi ?). Kasdan y fait preuve d’une prédisposition pour les dialogues au cordeau qui ne se dément jamais. Il lui suffit parfois d’une seule phrase pour terrasser le spectateur et lui faire couler les larmes. Surtout, les personnages ont de la chair. Ils ne sont plus les silhouettes un peu désincarnées de la prélogie. Qu’il s’agisse des bons (le destin de Rey qui se dessine à peine) ou des mauvais (Kylo Ren, tellement plus intéressant que le pétard mouillé Darth Maul), les principaux protagonistes ne sont jamais unidimensionnels. Il y a le côté obscur et le côté lumineux, mais les personnages évoluent plus sûrement entre les deux et peinent à choisir leur camp. Le récit n’en est que plus passionnant et entraîne STAR WARS vers des territoires qui n’avaient plus été explorés depuis L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE. Pour le reste, le passage de témoin avec la nouvelle génération se fait le plus naturellement possible. Bien sûr, les clins d’œil à la trilogie originale sont légion. Bien sûr, tout cela ressemble à du fan service. Mais jamais cela ne détourne le récit de sa trame irrésistible. Et puis on vient voir un STAR WARS et le succès de la saga s’est aussi construit sur la base de la nostalgie des fans. Bouder ce plaisir-là serait faire preuve d’une bien mauvaise foi.

D’autant que LE REVEIL DE LA FORCE provoque un plaisir physique. Certes, l’auteur de ces lignes a perdu quelques litres de larmes en raison d’une très grande émotion à l’idée de retrouver un univers découvert au cinéma en 1977, lorsqu’il avait 6 ans. Mais le film est enfin débarrassé de tout le barnum numérique qui fait que la prélogie semble finalement sans vie. Ici, tous les aliens étaient sur le plateau. Le seul personnage entièrement numérique, le leader Snoke, fait d’ailleurs presque tache dans le tableau. On ressent la chaleur de la planète Jaaku. Les acteurs ont juste l’air de prendre un pied immense dans des décors grandioses et le spectateur leur emboîte le pas sans se faire prier.

En 1977, j’avais 6 ans. Le téléphone était loin d’être mobile, la TV était encore en noir et blanc avec seulement 3 chaînes et les films sortaient d’abord à Paris avant de découvrir le reste de la France. STAR WARS, on disait alors LA GUERRE DES ETOILES, avait changé ma vie dans le sens où il avait stimulé mon imaginaire comme rien ne l’avait fait avant. En 2015, j’ai 44 ans et la magie est toujours là. Merci J.J. Abrams.

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