Kick Ass et Hit Girl sont de retour et ils sont toujours aussi déjantés. Dans la droite lignée de son prédécesseur KICK ASS 2 est un film pop et frais. On adore !
Après un premier opus incroyablement rafraîchissant en 2010, KICK ASS est de retour sur nos écrans. Première bonne nouvelle, Jeff Wadlow a choisi de conserver le ton décalé du
premier film plutôt que de trop coller au deuxième comics de Mark Millar qui sombrait dans la violence gratuite sans aucune finesse. Deuxième bonne nouvelle, malgré les trois ans qui ont passé,
le casting a gardé cette fraîcheur qui est le principal atout de la franchise sur grand écran. A commencer par le duo Aaron Taylor-Johnson (passé par la case muscu) et Chloë Grace Moretz (plus
que jamais voleuse de scènes). C’est donc avec plaisir que l’on retrouve tout notre petit monde pour de nouvelles aventures.
Révélation du premier film Chloë Grace Moretz se retrouve au centre des débats puisque son personnage de Hit Girl, mélange de candeur enfantine et de violence létale, est le vrai moteur du film.
Une vraie bonne idée qui permet de renouveler le propos d’une suite directe qui suit de quelques semaines le premier film. Vannes qui fusent, combat chorégraphiés et rythmés par une BO une
nouvelle fois impeccable, personnages hauts en couleurs, le cocktail gagnant du premier film est là. Ce nouvel opus apporte une réflexion supplémentaire sur les conséquences des actes des Real
Life Super Heroes. Car ici, s’ils veulent toujours faire le bien, leur seule existence conditionne celle de leurs ennemis dans une escalade sans fin de violence. Le Motherfucker n’existe que
parce que Kick Ass se promène librement dans les rues. Une réflexion déjà perçue dans la trilogie de Chris Nolan sur Batman.
Mais s’il n’est pas dénué de ce petit plus qui fait se poser des questions, KICK ASS 2 reste surtout un monument de fun qui enchaîne les morceaux de bravoure sans aucun temps mort. Pour une fois que le film dépasse le comics, on ne va pas se plaindre. On en reprendrait même un peu plus.