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Le Bertyblog

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Passionné de comics et de cinéma, geek à ses heures, sportif dans une autre vie, Le Berty aime poser un regard amusé sur le monde qui l'entoure. Et c'est pas toujours facile...


IRON MAN 3 - La critique du Bertyblog

Publié par Le Berty sur 25 Avril 2013, 23:27pm

Catégories : #Sur les écrans de ma vie

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Point de départ de la fameuse phase 2 de l’univers cinématographique Marvel, IRON MAN 3 s’éloigne du genre super héros et se concentre sur l’homme dans l’armure. Il semble également offrir un superbe baissé de rideau aux aventures en solo du vengeur doré.

 

Après un deuxième volet qui tournait à vide et se révélait abusivement gonflé, le challenge s’annonçait relevé pour IRON MAN 3. La présence de Shane Black, grand manitou du blockbuster 80’s aux commandes, allait-elle permettre de le relever ? En grande partie, oui. Black apporte avec lui ses marottes au succès éprouvé (buddy movie, ambiance polar, punchlines imparables, personnage borderline) et les applique au genre super héros pour mieux le détourner, voire le pervertir. Ici, point d’Iron Man à proprement parler. L’armure devient vite une coquille vide et c’est plus que jamais Tony Stark le seul et unique héros. Encore que le terme de héros semble longtemps mal indiqué. Depuis les évènements qui ont eu lieu dans AVENGERS, le monde n’est plus le même et Stark sait qu’il n’est plus de taille face à des dangers qui dépassent son niveau de compréhension. La bataille de New York a eu des conséquences inattendues sur sa psychée. Il se sait dépassé et c’est nouveau pour lui. Sa condition même de héros est remise en cause tant son armure est surtout devenue un béquille pour le traumatisé de guerre qu’il est devenu.

 

 

http://media.melty.fr/article-1323519-ajust_930/iron-man-3.jpg

 

 

Dans son entreprise de démolition Black est aidé par un Robert Downey Jr au charisme toujours intact. Débarrassé du besoin de faire le fanfaron en armure, l’acteur se laisse aller à un jeu moins caricatural sans jamais oublier l’humour cynique qui fait la marque de son personnage. Mais cette fois son terrain de jeu s’est étendu et il en profite avec jubilation. L’autre point fort du scénario consiste en une critique à peine déguisée de la façon dont les USA mettent en image le terrorisme. A ce titre, le twist diablement osé réservé au Mandarin (excellent Ben Kingsley) fera hurler les fans purs et durs du comics. Il est vrai que le personnage emblématique, némésis d’Iron Man dans ses aventures sur papier, perd de sa superbe au cinéma. Mais cela ne fait que servir encore mieux le propos de Black, moins innocent qu’il n’y parait.

 

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Est-ce l’héritage de la trilogie "réaliste" de Nolan avec Batman ? En tout cas, cet IRON MAN 3 est essentiellement filmé à hauteur d’homme. Cela ne veut pas dire que le film ne recèle pas de moments de bravoure. A ce titre, alors que les scènes finales des opus 1 et 2 étaient de vrais points faibles, celle qui nous est donné à voir est bien plus conséquente bien que la multitude des armures convoquées fasse un peu faiblir la tension dramatique. On en prend quand même plein les yeux pour notre plus grand bonheur.

 

On notera également un soin particulier apporté aux personnages secondaires. En particulier Pepper Potts (Gwyneth Paltrow, toujours aussi classe) bien loin de l’habituelle demoiselle en détresse. Don Cheadle se retrouve au milieu de scènes toutes imprégnées de l’influence de Black et Guy Pearce se révèle particulièrement convaincant, à des années lumières de ce qu’avait pu proposer Sam Rockwell auparavant. Seul le personnage de Rebecca Hall manque de consistence.

 

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Forcément, les partis pris de Shane Black vont diviser. Il est facile de trouver plein de défauts à son film. Mais ce serait dommage d’ignorer ses qualités indéniables. A commencer par un rythme toujours soutenu et un storytelling très efficace. Même s’il faudra m’expliquer pourquoi les armures se déchargent alors qu’elles sont animées par le réacteur ARK implanté dans le torse de Stark…  Mais il n’y a pas de quoi gâcher la fête, surtout que l’épilogue peut laisser penser qu’il s’agit de la dernière.

 

 

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