Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le Bertyblog

Le Bertyblog

Passionné de comics et de cinéma, geek à ses heures, sportif dans une autre vie, Le Berty aime poser un regard amusé sur le monde qui l'entoure. Et c'est pas toujours facile...


CHAPPIE - L'avis du Bertyblog

Publié par Le Berty sur 13 Mars 2015, 10:05am

Catégories : #Sur les écrans de ma vie

CHAPPIE - L'avis du Bertyblog

Après la déception ELYSIUM, on pouvait se demander si Neill Blomkamp ne serait pas l’homme d’un seul film, le superbe DISTRICT 9. CHAPPIE prouve que le Sud-Africain en a encore sous la semelle.

Adepte d’une SF sans concession, Neill Blomkamp n’oublie jamais de placer un discours social dans ses films. C’était le cas dans DISTRICT 9, ça l’était également dans ELYSIUM, même si ce dernier film oubliait rapidement le fond pour se focaliser sur la pyrotechnie de la forme. Si le rythme de CHAPPIE est également proche du surrégime, Blomkamp n’oublie pas de calmer le jeu afin de donner à son troisième film une charge émotive imparable.

Car il fallait être malin pour nous faire nous attacher à des personnages finalement peu charismatiques. A commencer par Chappie lui-même. Robot flic attirant les balles aussi sûrement que d’autres attirent les emmerdes, Chappie était voué à la casse avant que son créateur ne décide de s’en servir pour tester une intelligence artificielle révolutionnaire. Chappie, robot pas vraiment beau, devient alors un enfant attendrissant. Car il doit apprendre à se comporter comme un humain là où, avant, il n’obéissait qu’à un programme. Il en devient forcément touchant, surtout dans son incompréhension innocente de la violence du monde qui l’entoure. Et si le robot s’humanise au cours de son éducation, il va également parvenir à éduquer les deux marginaux qui l’ont recueillis (le groupe Die Antwoord, magnifiques dans leurs rôle de Bonnie et Clyde déjantés). Tout irait bien dans un monde loin d’être parfait si le personnage de Hugh Jackman, militaire bigot révolté à l’idée qu’une telle création humaine ne se substitue à celle de Dieu, ne décide de tout faire péter.

CHAPPIE, dans son dernier acte, sombre alors dans le tout pyrotechnique. Et même s’il est jouissif de voir Chappie régler son compte à son ennemi, la profondeur du film passe au second degré. Et le twist final est peut-être un peu trop surexploité pour garder toute sa force. Des défaut mineurs, tout comme les influences un peu trop visibles (ROBOCOP n’est jamais très loin, tant dans le fond que sur la forme), qui ne gâchent pas le plaisir et l’émotion ressentis devant CHAPPIE.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents