Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le Bertyblog

Le Bertyblog

Passionné de comics et de cinéma, geek à ses heures, sportif dans une autre vie, Le Berty aime poser un regard amusé sur le monde qui l'entoure. Et c'est pas toujours facile...


QUAND VIENT LA NUIT - L'avis du Bertyblog

Publié par Le Berty sur 17 Novembre 2014, 16:28pm

Catégories : #Sur les écrans de ma vie

QUAND VIENT LA NUIT - L'avis du Bertyblog

Premier film hollywoodien pour Michaël Roskam et toujours la même intensité que dans BULLHEAD. En embrassant les codes du film noir et en profitant de l'interprétation puissante de Tom Hardy, il fait de QUAND VIENT LA NUIT un grand film sur les apparences à la mélancolie diffuse.

Bob tient le bar de son cousin Marv qui sert de dépôt de cash à des truands tchétchènes. Un soir, il trouve un chiot dans une poubelle et décide de ne pas le laisser à son sort. Les fantômes du passé n'en attendaient pas moins pour resurgir dans la vie de Bob. Mais Bob est-il aussi innocent qu'il le semble ?

Dans QUAND VIENT LA NUIT, personne n'est ce qu'il semble être. Le film tout entier repose sur le jeu des apparences. Le lieu principal du deuxième film de Michaël Roskam est un bar, mais pas seulement. Tom Hardy interprète à la perfection un homme qui semble parfois un peu simplet, mais ne cache-t-il pas ainsi sa vrai nature ? Le personnage de Matthias Schoenaerts est-il aussi dangereux qu'il le prétend ? QUAND VIENT LA NUIT est-il un vrai film de gangster ? Alors que le spectateur se laisse paisiblement guider dans un film qui embrasse toutes les figures imposées du genre (flic dépassé mais pas dupe, petites frappes ambitieuses, caïds pleurant sur leur gloire passée, poids de la religion dans la lutte constante entre le bien et le mal), Roskam dévie régulièrement des rails tous tracés qui s'offrent à lui pour déstabiliser son spectateur. La tension est croissante et alors que le personnage principal semble s'offrir une rédemption inattendue, la menace prégnante se fait de plus en plus pesante.

En cela, il faut louer le scénario de Dennis Lehane, maître du polar US qui adapte ici une de ses nouvelles. Sans faille ni temps mort, le récit déroule sa force implacable. La réalisation se concentre sur l'essentiel, à savoir les interprétations à fleur de peau de Tom Hardy, Noomi Rapace et James Gandolfini dans son dernier rôle, clin d'oeil déformé à la gloire de Tony Soprano. Maîtrisé, passionnant malgré un air de déjà vu, QUAND VIENT LA NUIT fait partie de ses grands films d'ambiance qui doivent être découverts dans le cocon d'une salle obscure.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents