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Le Bertyblog

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Passionné de comics et de cinéma, geek à ses heures, sportif dans une autre vie, Le Berty aime poser un regard amusé sur le monde qui l'entoure. Et c'est pas toujours facile...


NOE - L'avis du Bertyblog

Publié par Le Berty sur 10 Avril 2014, 18:52pm

Catégories : #Sur les écrans de ma vie

NOE - L'avis du Bertyblog

Darren Aronofsky surprend encore. Avec NOE il livre un blockbuster qui en refuse les facilités mais qui ne parvient pas à se détacher suffisamment de son propos biblique pour totalement emporter l’adhésion. N’en reste pas moins un grand spectacle souvent bluffant.


Jusqu’à présent la geste de Noé n’avait jamais été portée à l’écran. Probablement la faute à des moyens techniques qui n’étaient pas suffisamment aboutis. Aujourd’hui, tout est possible et Darren Aronofsky ne se prive pas d’utiliser tous les moyens à sa disposition pour illustrer cette fable pas si humaniste que ça. Et outre la surprise des effets très naïfs des premières images, il faut bien avouer que l’on en prend plein les yeux. Que ce soit durant le fameux déluge ou dans la représentation d’un monde dévasté peuplé par une humanité déliquescente rappelant les hordes sans pitié de MAD MAX 2. Idem pour les veilleurs. Si leur forme n’a rien à voir avec celle proposée dans la BD dont le film est une adaptation, leur nouvel aspect est entièrement convaincant. C’est un fait, NOE accumule les moments forts servis par la mise en scène toujours chirurgicale d’Aronofsky.

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Là où le bas blesse, c’est dans l’incapacité du réalisateur à se démarquer un tant soit peu du passage de l’Ancien Testament qu’il met en image. Et donc, la désagréable impression d’être parfois revenu au catéchisme, tant la parole du Créateur et ses desseins pour l’humanité pécheresse sont omniprésents. Et sur deux heures, le message devient un peu bourrin à force d’être répété sous toutes les formes possibles. A tel point que le glissement vers l’intégrisme le plus primaire de Noé finit par perdre en puissance. Aveuglé au point de sacrifier l’humanité sans sourciller et amené à envisager sereinement la mort (le meurtre) de sa famille, sous prétexte que c’est la volonté du Créateur, Noé personnifie tout ce que la religion peut avoir de néfaste. Aronofsky se pose dont en opposant à tous les dogmes et tous les intégrismes (Tubal-Caïn, son opposant n’est qu’une version inversée de Noé). Mais cet aspect du récit est occulté par une vision trop premier degré de l’épisode biblique.

Dommage car au final, on est bien peu passionné par ce film qui ne propose rien de nouveau sur le fond, se contentant juste d’une forme exaltante.

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