Les aventures d'Hellboy continuent pour notre plus grande joie. Le démon rouge, clopeur et ronchon est dnc de retour et ce n'est pas forcément là où on l'attendait. Car si les créatures démoniaques sont bien au rendez-vous, retrouver ce bon vieil Hellboy en plein Mexique à cotoyer des catcheurs est pour le moins inattendu. Mais l'inattendu, c'st justement ce à quoi Mike Mignola a su habituer ses lecteurs. Une nouvelle fois, le grand Mike s'est contenté du scénario. Mais Richard Corben est plus qu'une simple doublure. Son trait est on ne peut plus fidèle à l'univers de Mignola et jamais Hellboy n'est dénaturé. Annoncé sur le long terme, la collabortion entre les deux hommes promet de réels sommet si elle reste dans ces standards de qualité.
Nous retrouvons donc notre démon favori en plein désert aux côté d'Abe Sapien. L'occasion pour Mignola de combler un des nombreux trous dans le passé d'Hellboy, le temps que l'unité de rapatriement arrive sur les lieux. Abe tombe en effet sur une bien étrange photo et Red va devoir livrer quelques explications. Et nous voilà don en 1956, dans un Mexique en proie à une recrudescence de démons en tous genres. Hellboy y fait son chemin aux côtés de trois Luchadores masqué qui sont, comme qui dirait, en mission pour le Seigneur. L'occasion de massacres de goules et de beuveries dantesques pour Hellboy et ses trois nouveaux amis. Car lien affectif est particulièrement évoqué et conduira d'ailleurs au climax de l'épisode. Un monument d'amertume et de tristesse, dans la pure ignée des victoires au goût de défaites du BPRD.
Magnifiquement mis en couleur par l'habituel Dave Stewart, ce one shot permet d'espérer le meilleur pour la suite de la collaboration Mignola-Corben, et confirme que le format court va à merveille à Hellboy. Un bijou à ne pas manquer.